Mon pote le poète
Pour répondre à tous ces petits versificateurs,
Seul, pour le poète, est la recherche du bonheur,
Pour lui, tous ses termes ne sont que franchises,
Et la mélodie des mots est sa seule hantise.
Sachez bien que mon poète d'hier,
Lui, surtout, n'était pas un fier,
Il se foutait que la rime soit riche,
Seul des termes, jamais il ne triche.
Sa musique vocable n'était pas sacrifiée,
Et seuls les gros idiots le faisaient chier,
Son honneur était bien la belle écriture,
Sans jamais faire de trop grosses ratures.
Les sales technocrates du style l'emmerdaient,
D'un sonnet ou d'une ode, jamais il ne se perdait,
Avec lui, notre langue française s'est bien enrichie,
Ne restant jamais dans des habitudes défraichies.
Dans votre fond, vous, poète, écrivez,
Toujours comme vous le ressentez,
Tout le reste n'est qu'un leurre,
Il ne ferait que votre malheur.
Luron1er
Pour répondre à tous ces petits versificateurs,
Seul, pour le poète, est la recherche du bonheur,
Pour lui, tous ses termes ne sont que franchises,
Et la mélodie des mots est sa seule hantise.
Sachez bien que mon poète d'hier,
Lui, surtout, n'était pas un fier,
Il se foutait que la rime soit riche,
Seul des termes, jamais il ne triche.
Sa musique vocable n'était pas sacrifiée,
Et seuls les gros idiots le faisaient chier,
Son honneur était bien la belle écriture,
Sans jamais faire de trop grosses ratures.
Les sales technocrates du style l'emmerdaient,
D'un sonnet ou d'une ode, jamais il ne se perdait,
Avec lui, notre langue française s'est bien enrichie,
Ne restant jamais dans des habitudes défraichies.
Dans votre fond, vous, poète, écrivez,
Toujours comme vous le ressentez,
Tout le reste n'est qu'un leurre,
Il ne ferait que votre malheur.
Luron1er